Aujourd’hui, je vous propose un article sur l’alimentation. Il s’agit d’une donnée capitale de notre santé, mais savez-vous pourquoi ? ce que vous pourriez améliorer ?
A quoi ça sert ?
C’est vrai ça, pourquoi on mange ? Parce qu’on a l’habitude ? Parce que tout le monde le fait ? Parce qu’on a faim ? Parce que certains goûts sont divins ? Pour survivre ?
A chaque instant de notre vie, notre corps se répare. Des morceaux s’usent et ont régulièrement besoin d’être changés, c’est normal, et c’est ainsi qu’il fonctionne. Toutes les parties de notre corps ne se réparent pas à la même vitesse, et la vitesse et l’efficacité de réparation s’amoindrissent avec l’âge.
Notre corps est un peu comme une grosse construction en légo. Nous sommes constitués de milliards d’unités juxtaposées dans un ordre bien précis. L’alimentation nous fournit les briques nécessaires pour remplacer celles qui sont usées. Et c’est là que ça devient important. Si on fournit à notre corps des briques de mauvaise qualité, et bien, il dysfonctionne. Dans la santé comme dans le bâtiment, il n’y a pas de miracle. Et oui, je vous le dit de suite, les bonnes briques coûtent souvent plus cher que les briques médiocres, mais pas toujours.
Qu’est-ce qu’il faut manger ?
C’est compliqué, personne n’est d’accord sur « l’alimentation parfaite ». Peut-être parce qu’elle n’existe pas comme tel au final ! On est tous différents, on a tous des capacités digestives différentes, des habitudes alimentaires différentes, un microbiote hérité différent, etc.
Il y a tout de même des incontournables, où tout le monde est assez d’accord :
- Les légumes sont essentiels à notre santé
- Le sucre (à goût sucré) n’est utile qu’à notre plaisir
La bonne répartition

Les légumes
Les légumes fournissent des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments et des fibres.
Ils sont la seule source de vitamine C qui existe. Certaines personnes qui ont une alimentation 100% dépourvue de légumes développent de nos jours un scorbut, cette vieille maladie des marins d’antan. Si vous êtes sur ce site, il y a peu de chances que vous soyez concernés quand même.
Les légumes sont aussi riches en fibres. Les fibres agissent comme des balais dans nos intestins, elles récupèrent ce qui est collé sur les bords et poussent le tout vers la sortie. Sans fibres, notre transit est ralenti. Avec trop de fibres, il est accéléré.
Le hic avec les fibres, c’est que lorsqu’on n’est pas habitué, ça fait mal au ventre, des crampes, des ballonnements, des gaz… et c’est là que c’est vicieux. Imaginez, vous mangez rarement des légumes, vous faites un effort pour améliorer votre alimentation, et vous vous retrouvez à souffrir le martyr, la nature est pas top sur ce coup, il existe mieux comme motivation !
La solution, c’est d’y aller petit à petit. Si aucune fibre ne passe, commencer par des jus de légumes. Ok il faut un extracteur de jus, c’est un peu cher, mais il existe des bas de gamme qui font l’affaire autour de 80€ (prix constaté chez Boulanger le 13 novembre 2021).
Privilégier les légumes cuit ou « décrudis ». Décrudis, c’est quoi encore que ce mot ? Vous faites un bouillon bien chaud, et vous y ajoutez des crudités (hors du feu), elles vont chauffer mais rester croquante. C’est plus facile à digérer.
Quant aux légumes cuits, toutes les méthodes ne se valent pas. La cuisson à l’eau est à réserver aux plats dont on boit le bouillon. Sinon, privilégiez le four, la cuisson vapeur, les papillotes, pour garder les minéraux, qui ont la fâcheuse tendance de s’échapper dans l’eau. Si vous voulez préserver les vitamines, il faut cuire vos aliments en dessous de 90°C. La vapeur douce ou la cuisson à l’étouffée basse température sont les plus efficaces, mais ce sont encore des investissements en cuisine…
Une fois la période d’habituation passée, gardez une place pour des crudités (froides ou décrudies) à chaque repas.
Manger des légumes, oui, mais les manger et gardant leurs propriétés, c’est quand même plus intéressant.
Les féculents
On appelle féculent les aliments qui contiennent beaucoup d’amidon et d’autres sucres complexes. Pour faire simple, ce sont des sucres juxtaposés en grands colliers. Pour les digérer, notre corps doit les découper en petits morceaux, jusqu’à ce qu’il n’y ait que des sucres.
Notre corps a besoin de faire ce travail de découpe pour bien assimiler les sucres. Quand on lui donne des sucres prêts à l’emploi, ça crée beaucoup de travail à notre pancréas pour réguler l’équilibre. Il secrète beaucoup d’insuline, et ça finit par l’épuiser. A force, ça crée le lit d’un diabète de type 2.
Donc, les féculent, c’est du sucre à travailler, mais pas que ! Enfin, ça ne devrait pas…
Si j’utilise des légumineuses (lentilles, haricots secs…), j’ingère, en plus de l’amidon, des fibres, des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments.
Si j’utilise un riz, une farine ou des pâtes complètes ou demi complètes, pareil. Par contre, si j’utilise les mêmes aliments en version raffinée, à la farine blanche, il ne reste plus grand chose hormis de l’amidon, du sucre, donc… ok, lent, mais du sucre quand même.
L’avantage des aliments raffinés, c’est qu’ils se conservent beaucoup plus longtemps, mais nutritionnellement, c’est clairement pas le top.
Les protéines
Il existe 2 sortes de protéines : animales ou végétales.
Les protéines animales sont les viandes, les poissons, les œufs et les laitages. Elles sont assez connues et communes.
Les protéines végétales sont les céréales (blé, maïs, avoine, riz…), les légumineuses (lentilles, haricots secs…) et les oléagineux (amandes, cajou, sésame…).
Les protéines sont des colliers de perles dont chaque perle s’appelle un acide aminé. Il y a plusieurs acides aminés différents. Quand on digère les protéine, notre corps découpe les colliers et récupère les perles. Il pourra ensuite fabriquer de nouveaux colliers avec ces perles. Parmi les perles, il y en a que notre corps sait fabriquer lui même, mais il y a aussi 8 perles précieuses, qu’on doit récupérer dans notre alimentation. Les protéines animales contiennent les 8 perles. Pour les protéines végétales, il faut combiner céréales et légumineuses pour les obtenir.
Il y a cependant quelques aliments non animaux qui contiennent ces 8 acides aminés essentiels : le quinoa, le soja, les algues…
Chaque aliment protéique a des propriétés différentes, il est intéressant de diversifier, d’essayer diverses préparations, de nouveaux goûts.
Les bonnes huiles
Notre corps a besoin de gras. Le gras est un composant essentiel de nos neurones, chacune de nos cellules est isolée des autres par du gras, nombre de nos hormones sont fabriquées à partir de cholestérol, bref, comme le dit Karadoc, le gras c’est la vie ! Mais pas n’importe quel gras.
Il existe deux sortes de gras :
- Les gras animaux, qui sont stables dans le temps, et donc à la cuisson, mais qui ont tendance à encrasser nos veines et pourraient causer des infarctus, à force
- Les gras végétaux, qui ont tendance à rancir, et qui s’abîment à la cuisson, mais qui sont plutôt bénéfique pour notre corps.
Les poissons des mers froides (sardine, hareng, anchois, saumon…) et les algues contiennent des oméga 3, qui sont prêt à l’emploi. Les oméga 3 sont la nourriture préférée de nos neurones, ils sont vraiment essentiels à notre santé. Idéalement, on devrait manger ce genre de poissons 3 fois par semaine. Les sardines sont clairement la version meilleur marché, et si vous les choisissez avec arrêtes, vous aurez du calcium pour solidifier vos os avec, tout bénef !
Parmi les gras végétaux, tous ne se valent pas. Ce qui manque à notre alimentation moderne, ce sont les huiles riches en oméga 3. Attention cependant, les oméga 3 végétaux ne sont pas prêt à l’emploi, notre corps doit les retravailler avant de pouvoir les utiliser. Il est tout de même intéressant de rajouter des huiles de colza (la moins chère), de lin, de cameline, de noix, à nos plats. Attention, ces huiles se conservent au frigo et se rajoutent après cuisson, sinon, ça sert à rien d’avoir dépensé plus pour s’offrir un bon produit.
Conclusion
En plus de l’assiette parfaite, on s’offre parfois de petits plaisirs. Les desserts font partie des plaisirs et devraient rester exceptionnels. Le sucré, il faudrait le voir comme l’alcool, un plaisir à petite dose, dont on doit se désintoxiquer quand on est habitué. Oui, oui, on s’habitue à ne pas terminer son repas par du sucré, comme on s’habitue à éviter le sucré au petit dej, mais c’est un sujet en soi, j’en ferai un autre article.
Je n’ai pas parlé du gluten ni des produits laitiers, je pense que ça mérite aussi un article à part. Vous pouvez d’ailleurs me suggérer des sujets en commentaire.
Pour conclure, la clé de l’alimentation, c’est la variété. Changez, innovez, testez, il y a bien plus d’aliments que les tomates, les haricots verts, les pâtes, le riz, la viande et les pizza ! Essayez les algues, les légumineuses, le quinoa, le soja, les repas végétariens, les légumes anciens, les céréales entières, etc. La diversité est ce qui vous permettra d’ingérer des tas de nutriments différents.
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