Alors, t’en es où ?

Que s’est-il passé ces derniers mois ?

Comme je l’écrivais en février, j’ai surtout vécu un second burn-out… a priori, mon corps a eu besoin d’un second rappel pour comprendre que non, définitivement, même si c’était super confortable financièrement, je ne pouvais plus exercer ma profession salariée… J’ai donc utilisé le peu d’énergie que j’avais à ma disposition pour survivre déjà, assurer le minimum syndical pour m’occuper de mon fils, et surtout poursuivre ma formation, parce que maintenant, je n’ai plus le choix, je dois réussir ma reconversion !

On peut dire que j’ai donné de ma personne pour vivre le burn-out (deux fois, oups), ainsi, chaque client que je recevrai aura une oreille attentive et compréhensive de cette situation. Faut y voir du positif !

Le burn-out, c’est incroyablement insidieux quand même. J’ai fait 2 ans de fac de psycho, j’ai étudié le burn-out, ses causes, ses effets, j’ai fait un cours sur les 3 phases du stress d’Hans Selye, j’ai pris du temps pour moi (massages, sport, discussions entre amis…), j’étais à temps partiel à mon travail, un peu investie, mais je faisais jamais plus que mes heures payées, etc. bref, je ne correspondais pas (je croyais) au modèle, donc, ça ne pouvait pas m’arriver, pas à moi. Bon, j’ai joué, j’ai perdu, on dirait ! Mon psychiatre m’a dit que j’étais justement une super candidate, vous savez pourquoi ? Parce que je suis consciencieuse ! Et oui, juste ça, je prends pas ce que je fais à la légère, j’aime le travail bien fait, et ça fait de moi une candidate parfaite, il parait… avis à ceux et celles qui ont ce même profil 😉

Cet évènement m’a permis de découvrir le travail de Taty Lauwers. Elle a écrit 2 ouvrages très intéressants sur le burn-out. Elle l’a vécu elle-même et parle d’expérience. Personnellement, ça me touche toujours plus quand un praticien a expérimenté ses solutions. Pour elle, la solution au burn-out, c’est le temps de repos et la nourriture originelle, c’est à dire paléo, en gros. En mode épuisé, le corps ne peut pas gérer les nourritures complexes qui nécessitent trop de transformations, ni les compléments alimentaires. Donc retour aux bases ! Je réfléchis à faire ou pas sa formation sur le profilage alimentaire.

Quid de la Monash ?

Si vous avez suivi, je me suis inscrite en avril pour la formation (en ligne) de la Monash university de Melbourne en Australie sur le régime Fodmaps. La Monash a une équipe de chercheurs spécialistes du syndrome de l’intestin irritable, ils font des recherches, analysent les publications scientifiques, ils sont à la pointe de la modernité des connaissances sur le sujet. Ce qui leur apparait le plus efficace pour maîtriser les symptômes du SII, c’est le régime Fodmaps. Bon, tout ne m’a pas plu dans cette formation où ça tire à boulets rouges sur les naturopathes… Il n’y a pas qu’en France que les médecins certifiés tiennent à leur pré carré…

Mon rêve est celui d’une médecine intégrative, où chacun apporterait son expertise pour aider ensemble la personne à avoir une santé qui impacte le moins possible sa qualité de vie. Non, le naturopathe ne guérit pas les gens du cancer avec des plantes, faut arrêter avec ces foutaises, ce n’est pas la naturopathie que la majorité d’entres-nous pratiquons. Mais oui, le naturopathe a le temps d’écouter son client, on lui consacre 1h, voire plus, quand le médecin n’a que 15 minutes à sa disposition. Je ne reproche rien à personne, c’est comme ça que la sécu fonctionne, mais on a une vraie place, et on peut être un vrai plus pour le confort de vie des « vrais » malades, le confort de vie des gens à qui on a dit « c’est dans la tête » et le maintien de la santé des bien-portants.

Bref, je m’égare. J’ai fini les cours de la Monash, les 10 chapitres, mais je n’ai pas encore osé passer l’examen. Il n’y a que 3 tentatives possibles, et je dois réussir ! (Vous la voyez là, cette obsession du travail bien fait ? on ne se refait pas 😊)

Et maintenant ?

Les projets du moment, c’est de mettre à jour mon intérieur. J’ai pas pu m’occuper de grand chose pendant mon burn-out. Je dois aussi réviser pour mes examens, j’ai 7 épreuves écrites en septembre, et une mise en situation. Sur ce sujet, la procrastination est une compagne un peu trop présente à mon goût ! Et, surtout, je prépare le lancement de mon entreprise ! Et là, j’ai de la motivation ! Je bosse ma communication, j’ai un nouveau logo, je prépare des visuels et je poste chaque semaine, le lundi à 12h sur mes pages pro Facebook et Instagram. Abonnez-vous si ce n’est pas encore fait ! Je suis aussi des masterclass sur l’entreprenariat, je réfléchis à mon offre, mon lancement, etc.

Mon dernier jour à l’école est le 1er octobre. Ensuite, j’aurais quelques démarches administratives à gérer courant octobre, je ne sais pas trop le temps que ça prendra. Mais a priori, au maximum, le lundi 6 novembre, je serai cheffe d’entreprise 😎

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